Types de managers, rôles, et styles de management dans les entreprises

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Sommaire

 Les managers supervisent des projets, veillent au bon fonctionnement des entreprises et sont chargés de s’assurer que les bonnes équipes sont en place.

Ils ont la responsabilité de motiver les collaborateurs à travailler au mieux de leurs capacités.

1. Quels sont les types de managers dans l’entreprise ?

Les managers de haut niveau/les cadres supérieurs

Ces managers assument la responsabilité globale du fonctionnement de l’entreprise.

Ils sont responsables de la stratégie commerciale générale et veillent à ce qu’elle soit conforme à toutes les règles et législations pertinentes.

Ils se concentrent sur la croissance de l’entreprise, les acquisitions, les investissements, les portefeuilles de produits/services et les partenariats externes. Ils sont potentiellement l’image directe de l’entreprise.

Les cadres intermédiaires

Ils sont responsables de départements spécifiques.

Bien qu’ils doivent tenir compte de la stratégie générale de l’entreprise, ils sont guidés par leurs équipes dirigeantes, qui peuvent ainsi se concentrer sur la gestion de leurs tâches quotidiennes.

Les cadres intermédiaires jouent un rôle important : ils constituent le lien entre les collaborateurs sur le terrain et les équipes de direction.

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Responsables hiérarchiques/chefs d'équipe

Il s’agit généralement du premier échelon de l’échelle de l’encadrement.

Ce sont les responsables du fonctionnement quotidien des opérations (front ou back office) mais, contrairement aux cadres intermédiaires, ils ne doivent pas tenir compte des perspectives plus larges.

Ils peuvent être responsables du recrutement au sein de leur équipe et des tâches opérationnelles visant à garantir que le travail est effectué dans les délais et le budget impartis.

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2. Quels sont les rôles et responsabilités des managers ?

Il est bon d’avoir des compétences de gestionnaire, mais il faut aussi les mettre en pratique. Voici quelques-unes des nombreuses responsabilités que l’on peut attendre d’un manager dans le cadre de son travail :

Assurer le bon déroulement des opérations

Le manager assume l’entière responsabilité de veiller à ce que les opérations quotidiennes de l’entreprise fonctionnent efficacement dans le cadre de ses attributions.

Il est responsable de son P&L.

Collaborer avec les RH

Travailler en étroite collaboration avec l’équipe RH pour aider à identifier les besoins en recrutement et les possibilités de formation est important dans un rôle de direction.

Le Manager est impliqué dans les questions de dotation en personnel, de l’embauche à la formation, et dans la définition des KPI, d’objectifs. Il peut être impliqué dans le développement de carrière de dans le but d’améliorer ses équipes.

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Fixation d'objectifs

Pour faciliter la croissance de l’entreprise, il fixe un large éventail d’objectifs à court et à long terme. Il détermine ce qui est réalisable en fonction des capacités de l’équipe.

Communiquer avec les autres

Les grands managers ne peuvent pas travailler en vase clos, en ne partageant pas les informations avec les autres qui travaillent à un objectif commun.

Le rôle du manager est d’être un membre efficace de l’équipe et de montrer l’exemple.

Il doit montrer qu’il peut motiver et inspirer, tout en reconnaissant les réalisations des individus et en les récompensant en conséquence.

Ils doivent collaborer et travailler en étroite collaboration avec leurs équipes spécifiques et communiquer vers le haut de la chaîne managériale. En assumant la responsabilité d’une communication claire, les managers s’assurent que tout le monde travaille vers le même objectif, quels que soient leurs niveaux d’ancienneté et d’expertise.

3. Organisation managériale : gestion hiérarchique verticale ou horizontale ?

Verticale

De nombreuses entreprises fonctionnent selon une structure hiérarchique verticale. C’est un avantage dans les domaines où les employés veulent voir une hiérarchie claire et un parcours de progression de carrière.

Elle peut être efficace car elle permet aux collaborateurs de s’épanouir dans leur rôle avec, si souhaité, un objectif de progression.

Mais il existe un risque que les structures verticales deviennent trop hiérarchiques. Les personnes au sommet peuvent être trop éloignées du terrain.

S’ils n’ont pas été sur le terrain depuis de nombreuses années, leurs connaissances peuvent être dépassées.

Horizontale

En revanche, certaines organisations préfèrent une structure hiérarchique plus plate et plus horizontale.

Cela signifie qu’il y a moins de niveaux hiérarchiques et que chaque employé peut avoir plus de responsabilités et d’autorité.

Dans ce cas il existe souvent une politique de « la porte ouverte » et la communication est beaucoup plus facile.

Les jeunes collaborateurs sont encouragés à approcher les cadres supérieurs, ce qui leur permet de partager leurs idées et leurs connaissances et de rester motivés pour travailler aux objectifs de l’entreprise.

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Toutefois, cette approche a aussi ses inconvénients, car les employés peuvent avoir du mal à voir un plan de carrière clair ou avoir l’impression qu’on leur demande de travailler dans des domaines où ils n’ont pas l’expérience nécessaire.

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4. Quels sont les différents styles de management ?

Il peut y avoir différents « bons » styles de gestion. Certains styles peuvent convenir à certaines professions plus qu’à d’autres, et certains managers seront capables d’adopter différentes approches avec différentes équipes d’individus.

Le signe d’un bon manager est de savoir comment travailler avec les employés pour obtenir le meilleur d’eux.

Bien qu’il existe de nombreux styles de management différents, ils se répartissent globalement en trois catégories distinctes : autocratique, démocratique et laissez-faire.

Autocratique

Il s’agit d’un style de management extrêmement optimiste. Il met l’accent sur la prise de décision et la communication émanant directement des cadres supérieurs, souvent avec peu d’égard pour les personnes censées accomplir les tâches.

Les employés se voient souvent fixer des objectifs distincts et les niveaux de performance sont fortement contrôlés, ce qui laisse peu de place à la créativité ou à l’exploration de différentes méthodes de travail.

Bien qu’elle puisse sembler être une méthode de travail négative, la gestion autocratique peut être extrêmement efficace. Elle peut donner la priorité à des processus décisionnels rapides, et tous les employés savent exactement ce qu’ils doivent faire et quand.

Dans certains cas, un manager peut choisir de faire preuve de discrétion et de persuasion pour expliquer les rôles ou les processus aux collaborateurs.

Il peut prendre le temps d’impliquer les équipes dans les critères de décision, ce qui peut améliorer la motivation et la participation. Toutefois, le résultat est le même : la décision émane directement de la structure de gestion de haut niveau.

Démocratique

À l’inverse, un style de gestion démocratique signifie qu’il y a davantage de communication et de collaboration de haut en bas de la structure verticale de l’entreprise.

Les employés de tous les niveaux peuvent être invités à soumettre des idées et des suggestions et seront fortement impliqués dans l’amélioration du succès de l’entreprise.

Bien que le manager assume l’entière responsabilité de tout produit/processus/projet, il collabore avec les membres de l’équipe pour travailler aussi efficacement que possible.

Ce style de management est souvent utilisé lorsque le manager doit s’appuyer sur les compétences individuelles des membres de l’équipe.
Par exemple, les responsables marketing peuvent souvent faire appel à des équipes entières pour générer des idées de campagne. Le rôle du manager sera de conserver la responsabilité de la gestion globale du projet, mais il fera probablement confiance aux individus pour la création et la réalisation de la campagne.

Il peut s’agir d’un style de management bien plus efficace. En effet, les employés individuels se sentiront respectés et motivés, mais cela peut être coûteux.
L’efficacité peut être perdue en raison du temps nécessaire pour impliquer le personnel dans les décisions, et il peut également être difficile de s’assurer que chaque personne se sent valorisée et écoutée.

Laissez-Faire

Il s’agit d’un style de gestion unique. Il requiert une confiance totale du manager dans son équipe pour qu’elle puisse simplement se mettre au travail.

Les managers/Chefs d’entreprises qui pratiquent le laissez-faire ont tendance à prendre du recul par rapport à la gestion quotidienne et à compter sur les individus pour qu’ils travaillent selon leurs capacités avec un minimum de supervision.

De nombreuses petites entreprises ont recours à ce style de management car il permet aux personnes de travailler à leur propre rythme, tout en pouvant demander de l’aide à un manager en cas de besoin.

Le rôle du manager peut consister à se concentrer uniquement sur la délégation et la communication. Il peut aussi se contenter de donner un aperçu de ce qu’il attend de ses collaborateurs et leur laisser la liberté de s’atteler à la tâche.

Pour certaines équipes, il s’agit d’une méthode de travail très efficace. Elle peut améliorer la créativité et la collaboration, et certains employés peuvent s’épanouir dans la liberté de travailler au mieux de leurs capacités.
Cependant, les travailleurs inexpérimentés peuvent avoir du mal à progresser, et un manque de direction peut entraîner des conflits internes ou des tensions entre les membres de l’équipe.

5. Quelles compétences clefs doit avoir un manager ?

Les managers commencent souvent leur carrière à des postes de débutants et gravissent les échelons.
Ils ont généralement une expérience de première ligne du travail à effectuer par leur équipe, et peuvent avoir des compétences plus larges grâce à une formation universitaire ou en école.

Voici quelques-unes des compétences essentielles que doivent posséder les grands managers :

La communication

Ce qui distingue un grand manager d’un bon manager, c’est sa capacité à communiquer efficacement avec son/ses équipes.
Un manager doit être capable d’expliquer clairement sa vision de l’entreprise, qu’il s’agisse d’un plan de croissance ambitieux mené par la Direction ou d’une tâche spécifique expliquée à un collaborateur subalterne. Savoir comment parler aux gens joue un rôle important dans le maintien de la motivation et l’amélioration des performances d’un collaborateur.

Dans la communication, l’honnêteté et la transparence sont des qualités indispensables pour un bon manager.

Finesse d’esprit

Les managers doivent écouter ce qui se dit et, plus important encore, comprendre ce qui ne se dit pas.
Ils doivent posséder les compétences analytiques et la finesse d’esprit nécessaires pour aller au-delà du problème, et trouver des moyens de le résoudre.

À mesure que les managers gravissent les échelons, cette compétence devient plus conceptuelle. Ils doivent comprendre les implications plus larges de leurs décisions, qui peuvent avoir des conséquences à long terme pour l’entreprise.

Prise de décision

Les managers sont responsables de toutes les décisions prises dans l’entreprise, qu’il s’agisse de choisir quel collaborateur effectuera telle ou telle tâche, des plans de recrutement ou de la détection des opportunités de croissance de l’entreprise.

Que vous soyez un responsable hiérarchique, un chef d’équipe ou un cadre supérieur, vous passez vos journées à prendre des décisions qui peuvent avoir des effets (positifs, ou négatifs) durables sur l’entreprise.

Déléguer

Il peut être tentant de tout faire soi-même, mais le succès repose sur la délégation de tâches ou même de décisions à d’autres personnes, sans pour autant faire de la microgestion.

Sens des finances

Au fur et à mesure que vous progresserez dans votre carrière de gestionnaire (de BU, de département ou d’entreprise), le manager assume de responsabilités financières.

Le rôle du manager comprendra la responsabilité des budgets, des petits projets aux grands départements.
Il est donc indispensable de comprendre les flux de trésorerie, les analyses de rentabilité. Le manager passere une grande partie de son temps à évaluer le rendement des investissements et à comprendre comment l’entreprise peut gagner de l’argent.

Le leadership

Les managers doivent être une source d’inspiration.

Ils doivent être capables de diriger efficacement, par des choix calmes et réfléchis, et d’encourager les gens à vouloir travailler pour eux.

Les grands managers sont ceux qui peuvent amener les autres à travailler au meilleur de leurs capacités et à travailler en équipe.

Gestion de projet

Dans les postes de direction de haut niveau, le manager est capable de mener à bien un projet du début à la fin.

Il montre qu’il est capable de mettre en place les bonnes personnes aux bons endroit, de leur faire confiance pour effectuer le travail délégué, et sait jauger de quand apporter aide et soutien.

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